Association contre l'heure d'été double, pour la
réduction des avancements de l'heure légale
Information de presse - mars 2007
Réaction de la présidente de l'ACHED dans le courrier des lecteurs de La Croix
Bravo à
Bruno Frappat
pour sa chronique sur « le sommeil du juste ».
Les arguments du
communiqué de
l’Académie de Pharmacie mettent en
évidence un
manque de logique. Quand les académiciens
écrivent :
« la désynchronisation de nos rythmes
commence
à partir de trois heures », ils se
réfèrent clairement aux voyages
transméridiens,
question différente de l’avancement sur place
dû
à l’heure d’été.
Un voyage
n’apporte pas de différence entre heure
légale et
heure naturelle du lieu de destination, comme l’ont bien
expliqué des chronobiologistes au Royaume-Uni et en
Allemagne !
Peut-être peu
sure de son
argument, l’Académie de Pharmacie en invente un
autre,
sans renoncer au précédent, et évoque
un vol
Paris-Londres « qui correspond à un
décalage
d’une heure ». (Donc, le passage
à
l’heure d’été
équivaudrait à
deux types de déplacements
différents ?). Or,
l’heure de Londres est toujours moins avancée que
celle de
Paris, en période
« hiver » comme en
période
« été ».
Si les voyageurs anglais
faisant le
trajet inverse (Londres-Paris) et trouvant, eux, une heure davantage
avancée, avaient estimé celle-ci plaisante, leur
gouvernement n’aurait pas refusé
récemment
d’adopter une proposition parlementaire visant à
s’aligner sur le système de l’heure
légale
française.
Éléonore
Gabarain, présidente de l'ACHED
Contact presse
Éléonore GABARAIN, présidente de l'association