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Association contre l'heure d'été double, pour la réduction des avancements de l'heure légale

Communiqué de presse - octobre 2015

Heure française : reprenons vite celle de Greenwich en "hiver" !

La France va-t-elle continuer à s’autoflageller avec des heures légales trop avancées ? Madame Ségolène Royal, qui avait promis de nouvelles études sur l’heure d’été, vient de déclarer que le retour à une heure « fixe » (Greenwich + 1) comporterait trop d’inconvénients dans l’Union européenne. Elle n’a pas fait référence à l’avancement quasi exceptionnel de notre heure « d’hiver ». L’Espagne l’utilise aussi, mais son Parlement a voté son abandon il y a un an déjà !

Notre pays peut décider seul d’adopter l’ancienne proposition de loi (consécutive à un rapport) du Sénat pour un régime d’heure UTC en « hiver » (celle du méridien de Greenwich) et UTC+1 en « été », soit une seule heure d’avance en « été » par rapport à celle de notre fuseau géographique. Dès 1989, la Haute Assemblée avait étudié le problème de l’avancement de l’heure et fait une proposition de loi transmise à l’Assemblée nationale en 1993 (Proposition de loi tendant à rétablir en France métropolitaine un régime horaire conforme aux exigences de la situation géographique de notre pays, de M. Charles de Cuttoli).

L’Association contre l’heure d’été double (ACHED) aurait préféré l’abandon de l’heure UTC+2 en « été » — qui nous fait avancer de deux heures par rapport à Greenwich —, comme l’ont recommandé trois autres rapports parlementaires : ceux des députés Madame Ségolène Royal (1990) et Monsieur François-Michel Gonnot (1996), et celui du sénateur Philippe François (1996).

Hélas, l’attitude très peu objective de la Commission européenne bloque la situation. Elle diffuse des rapports partiaux et désinforme les États de l’UE. Elle refuse de reconnaitre que le système « heure d’été » est mauvais pour les transports, et qu’avec les lampes économes, il n’économise pas l’énergie, mais le contraire. Elle veut ignorer les études sur les augmentations des accidents en lien avec l’heure d’été : accidents cardiaques, du travail et de la circulation. Ces études prouvent les méfaits de l’heure d’été à cause de la diminution du temps de sommeil. La Commission n’a pas prêté attention au dernier rapport, très documenté, de l’ACHED, véritable expert en la matière, en évitant le dialogue.

La présidente de l’association vient de conclure un livre (1) qui présente les impacts de l’heure d’été dans différents secteurs. Cet ouvrage rend compte de l’ambigüité des propos de la Commission par rapport aux compétences en la matière. Des anecdotes font apparaitre les mauvaises appréciations de l’Administration française dans divers aspects du problème des heures légales. Le livre, intitulé « Au musée des erreurs : l’heure d’été - Les victimes d’une légende » rend compte de la seule évaluation quantitative réalisée sur l’effet réel (négatif) de l’heure d’été vis-à-vis des loisirs et du tourisme.

Avant de se trouver en librairie à partir du 5 novembre environ, il peut être acheté dès maintenant chez l’éditeur Edilivre  en version papier et/ou numérique.  Pour le commander :  http://www.edilivre.com/au-musee-des-erreurs-l-heure-d-ete-231223384e.html. Les journalistes peuvent l’avoir gratuitement par actualite@edilivre.com




Contact presse

Éléonore GABARAIN, présidente de l'association
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